Pourquoi une mesure sociétale ?

​L'équipe de D3D Genève a entrepris une réflexion approfondie pour comprendre les raisons des échecs observés dans les mesures socioprofessionnelles du canton.

Nous avons constaté qu'il est difficile de trouver des données officielles, mais des estimations non formelles suggèrent qu'un taux d'échec supérieur à 65% pourrait être une réalité. Ce chiffre alarmant révèle que de nombreux jeunes n'arrivent ni à s'insérer durablement sur le marché du travail, ni à compléter leur formation.

Un facteur clé de ces échecs réside dans la situation de ces jeunes dits « NEET » (ni en Emploi, ni en Etudes, ni en Formation).

Ces jeunes, en rupture prolongée avec la société, se retrouvent confrontés à des difficultés supplémentaires comme des problèmes de santé, des démarches administratives ou judiciaires qu'ils ne savent pas résoudre. Ce sont ces obstacles, souvent ignorés, qui expliquent en grande partie leur incapacité à réussir dans les mesures d'insertion.

Cependant, il est important de souligner que, la plupart du temps, ce ne sont pas les mesures d'insertion elles-mêmes qui sont en cause. C'est parce que ces jeunes ont trop de problèmes à régler qu'ils n'arrivent pas à s'insérer correctement. Tant que ces défis ne sont pas résolus, il leur est extrêmement difficile de profiter pleinement des mesures d'insertion socioprofessionnelles.

Chez D3D Genève, nous avons conçu une mesure sociétale qui prépare ces jeunes en amont, avant leur entrée dans les dispositifs d'insertion socioprofessionnelle. Cette préparation permet de réduire leur taux d'échec en leur offrant un accompagnement personnalisé et des solutions adaptées à leurs besoins. Elle reconnecte les jeunes à notre société et contribue également à réduire les coûts liés à leur prise en charge sociale.

Notre objectif est clair : donner à ces jeunes les moyens de surmonter leurs obstacles personnels pour qu'ils puissent pleinement profiter des mesures d'insertion, redevenir acteurs de leur vie et contribuer.

Mesure sociétale